L'École Jeunes 2011 de l'IIRF s'est terminée le 31 août dernier. Le bilan final des participants reflète l'intensité de cette expérience d'apprentissage et la qualité générale des présentations.
26 participants venant de 11 pays différents, ont vécu ensemble pendant dix jours pour étudier, lire et discuter. Vinicius Almeida (du PSoL Brésil) décrit ainsi l'arrivée a l'institut dans son blog:
"Le IIRF (Institut international de recherche et de formation), est un immeuble de quatre étages. Au rez-de-chaussée il y a la réception et la cuisine. Au second, un salon, une terrasse et des salles de réunion. Le troisième contient est le bureau, la bibliothèque, et au troisième étage se trouvent les chambres pour les participants. Dans ce petit espace, tout le monde se trouvait réuni pour un projet de transformation radicale. Les indignés d'Espagne, les français anticapitalistes et les étudiants universitaires de Porto Rico, Turquie, Croatie et la Suède étaient tous là"
L'école a eu lieu dans un contexte de crise internationale, marquée par l'effondrement des marchés boursiers, par l'annonce de nouvelles mesures d'austérité dans de nombreux pays, et par une forte instabilité politique. Cette situation difficile a favorisé les échanges entre les participants qui ont mis en commun leurs expériences locales dans le cadre de la discussion sur la crise internationale.
Le programme de l'école comprenait une conférence sur la crise économique mondiale, par l'économiste Catherine Samary, et trois jours spécifiques sur les effets de la crise en Asie, Amérique Latine et en Europe.
La question de la crise écologique et en particulier le réchauffement climatique ont montré l'importance d'une rupture avec le productivisme. L'importance d'un mouvement autonome des femmes était située dans l'histoire et dans le système capitaliste mondialisé Les discussions sur les revendications des mouvements sociaux en cours, et les alternatives au système économique actuel, ont occupé une grande partie des discussions.
La vente des nouveaux livres publiés par l'IIRF a été un succès, ainsi que la vente des Cahiers de recherche et de formation plus anciens.